Le projet PHAROSUne initiative des photothèques du monde
Le projet PHAROS a commencé en 2013 à l’initiative de quatorze bibliothèques d’art possédant des archives de reproductions photographiques d’œuvres d’art.
Voici la liste des institutions fondatrices ; entre parenthèses la quantité d’images versées dans le métamoteur (moteur d’agrégation de contenus) Pharos.
- Bibliotheca Hertziana, Rome (1,065,000)
- Bildarchiv Foto Marburg, Germany (2,000,000)
- Courtauld Institute of Art, London (4,173,500)
- Fondazione Federico Zeri, Bologna (290,000)
- Frick Art Reference Library, New York (1,346,000)
- Getty Research Institute, Los Angeles (2,086,000)
- Villa I Tatti, Florence (239,000)
- Institut National d’Histoire de l’Art, Paris (750,000)
- Kunsthistorisches Institut, Florence (650,000)
- National Gallery of Art, Washington (7,600,000)
- Paul Mellon Centre, London (185,000)
- Rijksbureau voor Kunsthistorische Documentatie, The Hague (7,000,000)
- Warburg Institute, London (3,500,000)
- Yale Center for British Art, New Haven (132,000)
Ouverture et expansion au-delà des États-Unis et l’Europe
Résultat d’une série de colloques autour du document visuel que sont les reproductions d’œuvres d’art et leur valeur indéniable pour les historiens de l’art, le grand défi de ce projet est la numérisation des annotations que l’on trouve souvent au verso de ce type de document.
Au sein de Pharos la photographie est abordée à la fois comme monument (objet physique) et comme document (objet faisant référence à l’objet représenté). Afin de créer un portail consolidant les deux approches, le consortium a eu recours à une ontologie spécifique, la CIDOC CRM (CIDOC Conceptual Reference Model) permettant de faire fusionner des images et des données.
La présence et mise en valeur de doublons conservés au sein de différents entrepôts est essentielle puisque les métadonnées varient selon les utilisateurs ayant laissé leurs traces (attributions, liens avec d’autres œuvres d’art, notes de connoisseurship, etc.).
Ainsi le projet mise sur l'accès consolidé et encourage la vue d’ensemble et le regard comparatiste. Il porte en avant les spécialités d’attribution, d’histoire de l’histoire de l’art, de recherche de provenance, d’histoire des collections ou de conservation, sans exclure d’autres approches pouvant être générées à l’avenir par l’interaction des données elles-mêmes. L’interaction avec les nouvelles dimensions de l’histoire de l’art numérique (Digital Art History) sont également d’actualité : visualisation et analyse de mégadonnées (Big Data), traitement d’image (computer vision).
L’alliance de Pharos avec l’environnement virtuel de recherche (VRI) ResearchSpace, ce dernier financé par la Andrew W. Mellon Foundation, est actuellement en discussion.
Voir aussi :
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Présentation de Pharos à la conférence de CIDOC 2015. [PDF]
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La demi-journée d’étude organisée par l’INHA en 2012 sur ce sujet.
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Le cercle de colloques sur les archives photographiques